Parfois appelé responsable ou chef des ventes, ce professionnel joue le rôle d’interface entre la direction et les équipes commerciales. Il peut également participer à l’élaboration des stratégies de son entreprise.

Sa mission principale consiste à s’assurer de la bonne application des décisions de la direction sur le terrain. Il se concentre sur un secteur géographique, un type de produit ou un profil de clients. Il peut s’agir d’un type d’hébergement, par exemple, ou d’une région où est implantée la chaîne hôtelière qui l’emploie. Certains professionnels sont aussi spécialisés dans le tourisme événementiel ou d’entreprise.
Dans le tourisme encore plus qu’ailleurs, une excellente présentation est requise pour occuper un poste de chef des ventes. Vous devez posséder de réelles capacités relationnelles et commerciales, un solide sens de la négociation, un bon esprit de synthèse et d’organisation. Naturellement, la maîtrise de l’anglais est indispensable, et celle d’une ou deux autres langues étrangères, fortement appréciée – surtout si elles sont peu courantes.

Il convient aussi d’avoir une âme de leader, tout en faisant preuve d’écoute et en étant capable de compromis. N’oubliez pas qu’un directeur des ventes a aussi une mission de management et de relation client !

Enfin, un responsable des ventes dans le tourisme doit être travailleur, persévérant et résistant à la fatigue physique et morale.

Devenir directeur des ventes en hôtellerie : avantages et inconvénients
Si le métier de chef des ventes en hébergement touristique attire autant de jeunes diplômés, ce n’est pas un hasard. Outre un secteur d’activité attractif, ce poste présente des atouts conséquents :

une grande variété de missions et d’interlocuteurs
la possibilité d’évoluer dans différents secteurs d’activité, dans le tourisme et ailleurs
une rémunération très intéressante, même en début de carrière
En contrepartie, le rôle de directeur des ventes dans une chaîne hôtelière implique de supporter certaines contraintes :

une charge de travail importante et une grande amplitude horaire, y compris en heures supplémentaires et sur des créneaux « atypiques » (soir, week-end, jours fériés…)
une pression permanente liée à l’atteinte des objectifs commerciaux